Foundiougne : Développement
Il a marqué son temps et est en train d’écrire ses plus belles pages de l’histoire dans la commune de Diagane Barka, dans le département de Foundiougne, région de Fatick, il s’agit bien de Mouhamed Nazirou Cissé.
Originaire du village de Keur Bakary, dans la commune de Diagane barka, l’homme a bien compris la belle citation de Franz Fanon, qui disait que : ” Chaque génération a une mission à accomplir, soit, elle l’a remplie , soit elle l’a trahie”.
En effet, l’homme a sillonné le monde avec une riche expérience qui l’a permis aujourd’hui de mettre en place beaucoup d’activité génératrice de revenus à travers l’agriculture, l’élevage, la pisciculture et la transformation.
Très engagé, M. Cissé a expérimenté celà dans sa localité, en accompagnant les jeunes et les femmes.
Ainsi saison des pluies comme saison sèche, la terre est exploitée chez M. Cissé.
“Grâce à Dieu nous avons fait le tour du monde, à l’étranger pour visiter le secteur agricole. La question que nous nous sommes posée, est pourquoi l’agriculteur à l’étranger est riche et tel n’est pas le cas pour les Sénégalais” a t-il souligné d’emblée.
Un constat, qui l’a poussé à retourner chez lui, pour essayer de cultiver pendant la saison des pluies comme sèche.
” Grâce au Tout Puissant, nous avons eu des résultats là-dessus avec l’appui de certains collaborateurs. Ces derniers affirment qu’ils n’ont jamais vu, une telle prouesse réalisée par quelqu’un, car c’était leurs premières expériences. C’est-à-dire, 2 hectares de l’arachide peuvent te donner 100 sacs, équivalent à 50 ânes” a rappelé M. Cissé.
Débutant avec 2 hectares seulement, aujourd’hui, M. CISSÉ et ses équipes exploitent 7 hectares.
Selon cet entrepreneur agricole , si l’État appuyait les jeunes ou bien créer des emplois,oubien accompagner certaines initiatives locales, beaucoup d’entrepreneurs agricoles pouvaient bien pratiquer l’agriculture, l’élevage et même la pisciculture.
“Depuis 2012 jusqu’à présent nous y sommes que ce soit dans le domaine de l’arachide, du maïs, des légumes et fruits et nous avons mis en place une chambre froide et commence la transformation et s’il plaît à dieu, nous serons à 10 hectares voir même plus” envisage t-il.
les 10 hectares rassure t-il sont déjà disponibles et si l’État veut appuyer les jeunes, il faudrait qu’il descende sur le terrain, essayer de discuter avec les concernés ceux qui ont de l’expérience et qui ont longtemps pratiqué l’agriculture,pour booster l’agriculture, afin qu’on puisse réussir la souveraineté alimentaire tant souhaitée par les nouvelles autorités.
Imanginez 2 hectares qui peuvent donner 100 sacs d’arachide c’est de cette même manière qui peuvent également donner 350 voir 400 sacs.
L’exemple que je peux te donner, aujourd’hui nous avons eu un contrat avec l’Agro-Sofie qui a besoin de toutes nos productions de maïs,le mil,haricot, pomme de terre, patates et le manioc, avec un volume de 50 tonnes par mois.
Donc, estime t-il, pour arriver à cultiver tout cela, il faudra un bon espace de terre mais également avoir du matériel.
Pour les difficultés, M. Cissé révèle que leur principal problème reste l’acquisition du matériel surtout le tracteur, car ça coûte excessivement cher.
“Puisque nous venons de commencer nous sommes en train d’aménager, de faire des extractions tels que le grillage , le forage, pano solaire, pompe solaire, etc, c’est beaucoup d’argent. Cultiver c’est important mais, nécessite un lourd investissement très dur, de ce fait, si l’État choisit de subventionner qu’il le donne à ceux qui le méritent le plus. Et cela leur permettra d’obtenir un bon résultat au bénéfice des paysans, et des populations de manière générale.